Cette série Souffles se déploie en formes circulaires ouvertes, récurrentes, cycliques dans mon travail, portant en soi une symbolique puissante de mouvement et de circulation.
Peut-être entrevoir le souffle vital de l’enso japonais, peut-être sentir le souffle du derviche tourneur, sa robe, sa transe, pour insuffler au pictural sa poésie pectorale.
« Le souffle du monde (…) c’est un mouvement rythmé, régulier et inlassable, une vague sans bruit qui va jusqu’au bout de l’horizon et revient vers nous pour se briser sur nos corps et exploser dans nos poumons. » Emanuele Coccia, in La vie des plantes