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Un déjeuner sur l’herbe

 


« … Alors on déploie la nappe, et sur cet espace ainsi créé au sol, on installe la gourmandise première : couleur et texture,  le fait pictural lui-même.

La nappe est un geste circulaire qui invite le spectateur à entrer et à participer - à l’instar du tableau de Manet, elle en reprend notamment sa longueur, 2m 60, et  le titre suggère ce lien possible.

La peinture se met en scène et se présente sous la forme de coupelles de papier huilé, proche du papier sulfurisé utilisé en cuisine.

La gourmandise première s’autoalimente : le contenant fait contenu, le contenu fusionne avec son contenant en un unique objet de désir.

L’envie est insatiable : cuivre, charbon, graines végétales… gourmandises et dépendances. La coupelle est ouverte, puits sans fond.

Les gestes picturaux, variations graphiques infinies et singulières de petite boucles, sont autant de gourmands qui colonisent, s’attachent, se multiplient, en boucles invasives, inassouvies.

Qui dévore qui ? … »

 

 

 

Un déjeuner sur l’herbe  est une installation composée de 13 pièces déposées sur couverture de feutre - Chaque pièce est réalisée aux markers à l’huile et/ou  acrylique sur papier huilé et matériaux divers –

L’ensemble, au sol, mesure 260 cm de diamètre