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Icônes













Et si l’œuvre était une insularité à habiter

le temps de sa confection et de sa contemplation ?

Un espace-temps détaché 

du continent, du continu, du connu ?

 

 


 

« Mes racines sont faites d’eau,

De fils d’écume enlacés

A mon rivage mental.

 

Je peux errer sans fin,

Ne jamais revenir.

 

Toujours

Au bout de mes racines,

Je trouverai une île. »           

 

Anouk Faure, Racines d’Ecume

 

 

  

 

 

Série  Icônes        L’île c’est l’autre… qu’on célèbre ou défigure.

 

 Étendue (A mon père) déc. 24 - mai 25 ; 400x200cm 

(Installation modulable, nombre variable en fonction du lieu)

80 pièces / Chaque pièce : 30x30cm, techniques graphiques mixtes sur medium 

 


Une même forme circulaire, cyclique, devient auréole.  

L’or surgissant du fond noir sacralise le paysage comme figure précieuse – magique – à contempler,  faisant référence à l’icône dans son sens premier.  


Le sens contemporain est également convoqué : signe récurrent et simple, il nous transporte dans un autre champ, une autre dimension exploratoire.

En rotation, permutation, s’exprimant dans toutes les directions, cette étrange (dé)boussole

entraîne notre regard au sol, nous plaçant dans une posture évoquant un recueillement.

Nous savons combien le paysage idyllique dont l’île est l’archétype peut être renversé, défiguré, anéanti, englouti. Combien l’île est illusion.

Icônes  questionne l’incarnation, la main qui crée et qui détruit, le retour au noir possible, le fond du monde.




Au sol : Étendue (A mon père) - Au mur : Solaire Orée, encadrée par deux œuvres de Philippe Chocq - Collectif L'illumineuse, mai 2025 Citadelle Château d’Oléron

 


  

 
 

 
 
 
Icônes, Espace Mably, Bordeaux, 2025, avec Atelier Aquitaine et Alain Bergeon






Avec Atelier Aquitaine, espace Mably, Bordeaux août 2025 - 1er plan : Jean Charles Dobigny


 

 

 

 
 
 
 






Installation Icônes, avec Arman, Espace Mably, Bordeaux, août 2025